Construction collective d’une fiche de poste : référent accueil

Mission Rôle :

  • Interface entre la crèche, les partenaires/ institutions, les parents en binôme avec la direction.
  • Lien avec les organismes partenaires : recueil d’informations, recherche de financement.

 Actions autour de l’accueil de l’enfant :

  •  Auprès des parents,

> Rencontres parents professionnels partenaires

> Crèche ouverte, présence parentale, réunions à thème

> Communication sur l’équipe et les intervenants

> Être acteur, aller vers les associations pour pouvoir orienter les parents

> Présentation du projet aux familles, à l’inscription puis à des moments informels avec mise à disposition d’information et de documentation.

  • Auprès des partenaires,

> Relations partenariales : Médecin de crèche, PMI, et intervenants auprès de l’enfant, institutions, partenaires financiers, pour les sensibiliser aux réalités d’accueil.

> Présence sur le terrain avec les partenaires

> Rencontres bilan régulières, mise en place de PAP, prise en charge globale, liens avec les professionnels qui suivent l’enfant par le biais des parents.

> Lien avec les partenaires « experts » pour un accompagnement de l’équipe (communiqué à la famille)

> Echanges entres structures, partages d’expériences, recensement des outils par secteurs.
> Créer du lien entre les acteurs petite enfance (commune, département) pour être repérable.

 

  • Auprès de l’équipe,
    > Mise en place de temps de réflexion pour les équipes
    > Analyse de pratique mensuelle
    > Travail sur des projets à partir d’observations en petits groupes

> Accès à la formation

> Rencontres avec les centres de soins

> Organisation des moyens : 1 personnel en plus auprès des enfants, aménagement de l’espace

> Des temps administratifs dégagés, pour les membres de l’équipe, pour RDV et liens avec les parents et partenaires

> Restitutions des informations à l’équipe.

 

Tâches :

> Mise en place les réunions, rédaction des comptes rendu

> Recueil des observations de l’équipe et travail d’observation

> Proposition de formations, pour l’équipe (référent compris)

> Prise de rdv, déplacement dans les institutions, auprès des partenaires, rdv familles

> Montage de projet et demande de financement

> Mise en place des PAP

 

 Cette fiche a été réalisée dans le cadre d’un travail de groupe par les professionnels de la petite inscrits sur la formation  « L’accueil des enfants en situation de handicap dans les EAJE : Comment le rendre possible et le développer ? »

L’accueil des enfants en situation de handicap et leurs familles dans les lieux d’accueil de la petite enfance

« La pédagogie de la diversité », une approche pédagogique construite au sein l’Acepp

Un recueil de témoignages parents professionnels qui rend compte du partenariat entre les équipes et les familles pour rendre possible l’accueil de tous les enfants
- L’accueil des enfants en situation de handicap et de leurs familles dans les lieux d’accueil de la petite enfance, dossier Acepp, 2015.

Qu’est-ce que le partenariat ?

Le partenariat est une : « Association active de différents intervenants qui, tout en maintenant leur autonomie, acceptent de mettre en commun leurs efforts en vue de réaliser un objectif commun relié à un problème ou à un besoin clairement identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective, ils ont un intérêt, une responsabilité, une motivation, voire une obligation ».

« Dictionnaire critique de l’action sociale », Jean-Yves Barreyre (sous la dir. de) Fayard, Paris, 1995

La notion de partenariat comprend des institutions ou des personnes morales s’engageant, ou chaque membre à une fonction précise et ainsi une autonomie et une légitimité au vu de son rôle ou sa profession. Le projet mené se fait sur court ou long terme avec un objectif établi. Il s’agit d’une volonté d’agir et de mettre ses compétences et/ou moyens au service du projet ou d’un objectif.

Afin que le partenariat soit mis en place et pour assurer son bon fonctionnement quatre modalités sont essentielles :

 

  • L’objectif commun/L’intérêt mutuel des partenaires : en effet il s’agit pour chacun des acteurs de trouver un intérêt propre ou en trouver un pour les personnes qu’ils accompagnent.
  • L’autonomie des partenaires : Point important car il n’y a pas de hiérarchie entre les membres. Chacun est légitime dans son domaine. En effet le respect des compétences et des connaissances de chacun selon son domaine est essentiel, chacun agit selon ses missions, et apporte un regard différent depuis l’espace d’où il intervient.
  • La Coopération entre les partenaires : Les partenaires doivent coopérer pour mettre en place une action afin d’évaluer les modifications à y apporter ou non. Il ne s’agit pas d’être seul dans son coin mais bien de coopérer en mettant en commun les expériences de chacun.
  • L’évaluation entre les partenaires : dernier point important qui permet de clore l’action mise en place en faisant ressortir les points qui restent à travailler vis à vis des difficultés ou des changements qui se sont opérés dans la mise en œuvre de l’action.

Ex d’évaluation: Lors de la mise en place d’un Projet d’Accueil Personnalisé pour un enfant des bilans sont réalisés 3 fois dans l’année au moins. Il s’agit d’une évaluation régulière de l’enfant, qui se fait avec la famille, et les partenaires qui gravitent autour de lui. Il permet de réévaluer les objectifs de départ, les poursuivre ou s’en fixer de nouveau, réadapter sa pratique, faire le point.

 

http://accueilpourtous31.fr/ressources/acepp-une-souris-verte-une-place-pour-chacun-une-place-pour-tous/

http://accueilpourtous31.fr/ressources/file-linclusion-des-enfants-en-situation-de-handicap-dans-les-milieux-daccueil-de-la-petite-enfance/

Qu’est-ce que le réseau ?

« Il y a réseau lorsque plusieurs acteurs (généralement identifiés en tant que personnes) intervenant dans le même champ ou sur des champs voisins connaissant leurs capacités d’actions respectives [font] appel aux autres lorsqu’ils sont confrontés à un problème qu’ils ne sont pas en mesure de traiter eux-mêmes ».

Définition se basant sur un écrit du COPAS (92) « Construire un environnement ».

Le réseau correspond à des échanges entre différents acteurs sur des temps informels.
Pour les acteurs gravitant autour de l’enfant, il s’agit d’une ressource au vu des possibles difficultés ou questionnements qu’ils peuvent rencontrer. C’est une volonté de se connaître, de confronter des connaissances, des directives ou des préoccupations, et d’enrichir sa réflexion.

L’idée d’une prise en charge globale, fait appel à la notion de maillage sur un territoire donné.

L’éducation n’est pas que la responsabilité des familles : tous les adultes sont concernés (institutions, professionnels) dans une proximité qui va de pair avec la notion de territoire.

Cette responsabilité partagée autour de l’éducation conduit à la visibilité des actions à mener. Ce partenariat engage alors le regard des institutions politiques et peut ainsi permettre de développer de nouvelles actions au cœur du territoire.
Dans ce cadre il est important d’élargir son réseau de partenaires en allant à la rencontre de ceux qui sont  les interlocuteurs réguliers des familles d’enfants en situation de handicap.

Ces rencontres ont pour objectif de nous connaître au travers de nos missions et projets respectifs, mais également  d’apporter :

  • Un relais d’informations auprès des familles.
  • Un partage d’expériences afin d’élargir notre champ de réflexion.
  • Un soutien dans la sensibilisation, l’information sur l’inclusion et l’accompagnement des enfants en situation de handicap.

http://accueilpourtous31.fr/ressources/bibliographie-n1-lieux-accueil-petite-enfance-et-handicap/

Les partenariats autour de l’accueil d’un enfant en situation de handicap

 

L’accueil – en milieu ordinaire, collectif ou individuel – d’un enfant en situation de handicap et de sa famille, ne peut se faire sans échanges :

  • entre la structure d’accueil et la famille (les parents, la fratrie, l’enfant) ;
  • entre les différents types d’accueil ordinaire de l’enfant (assistante maternelle, crèche familiale, halte-garderie…) ;
  • entre les structures d’accueil ordinaire et les structures d’accueil spécialisé (échanges de pratiques, échanges administratifs…) ;
  • entre les structures d’accueil collectives elles-mêmes (échanges inter-crèche, etc.) ;
  • entre les EAJE, les écoles maternelles, les écoles élémentaires… ;
  • entre les différents agents et services de la collectivité / association accueillante ;

Essentiels, ces échanges se créent lors d’une rencontre / d’un entretien ; se renforcent autour de temps spécifiques (réunions, temps d’observation sur site…) ; se traduisent de manière plus ou moins formelle (signature d’une charte, d’une convention, d’un protocole…) ; se concrétisent par une réorganisation et/ou des aménagements, des formations, des temps de réunion concertée avec les parents…

 

Dans certaines situations, il s’avère difficile de maintenir un cadre de concertation entre partenaires lors de l’entrée d’un enfant en situation de handicap à l’école maternelle…

Pour renforcer les liens entre professionnels, rassurer l’instituteur, faciliter cette intégration (…), plusieurs pistes sont évoquées :

 

  • faire appel aux référents de scolarité ;
  • mettre en place, avec le soutien des parents, des réunions de concertation pour anticiper et suivre au plus près l’évolution des besoins de l’enfant ;
  • proposer à l’équipe de l’école de venir passer un temps d’observation de l’enfant dans la crèche (ou autre lieu) dans laquelle il est déjà accueilli ;
  • s’appuyer sur le(s) service(s) Petite Enfance / Enfance / Jeunesse (mais aussi le service de la Restauration collective, etc.) de la collectivité pour assurer le suivi de l’accueil de l’enfant dans le temps ;
  • créer du lien autour de l’accueil de l’enfant et de sa famille, tout au long de son parcours (ex. : création d’un carnet de liaison) ;
  • solliciter un appui spécifique du GISH (Groupement Inter associatif Scolarisation et Handicap), structure ressource en la matière.

http://accueilpourtous31.fr/orienter/partenaires-associatifs/gish-gihp-midi-pyrenees/

La CAF de la Haute Garonne s’engage auprès des EAJE

« La convention d’objectifs et de gestion (Cog) signée avec l’Etat pour la période 2013 à 2017 porte de fortes ambitions en termes de réduction des inégalités territoriales et sociales tant en ce qui concerne le niveau de service rendu que la nature des réponses mises en œuvre sur les territoires.

A cet effet, un des objectifs concerne le développement d’une offre de service à même de mieux répondre aux besoins des familles.

Dans ce cadre, la Caisse nationale des Allocations familiales a créé le Fonds Publics et Territoires (circulaire Cnaf 2015-004) qui vise à répondre aux besoins des publics ou spécificités des territoires notamment en renforçant l’accueil des enfants porteurs de handicap dans les établissements d’accueil du jeune enfant.

La Caf de Haute-Garonne est en cours de définition de sa politique de soutien. Elle s’inscrit dans cette démarche de maintien et de développement de l’accueil effectif des enfants en situation de handicap en structure collective en milieu ordinaire  avec la mobilisation de ce fonds. Cette démarche se veut partenariale avec tous les acteurs locaux mobilisés par cette question.

Dès à présent ce soutien s’appuie sur le principe d’attribution, dans la limite des fonds disponible, de subventions de fonctionnement aux gestionnaires d’EAJE visant à prendre en compte les heures effectives d’accueil des enfants bénéficiaires de l’Aeeh par une bonification de la PSU.

Par ailleurs une attention particulière sera portée, au cas par cas, aux demandes de renforcement des équipes en personnel dédié (dans la structure d’accueil) ou le recrutement de personnel de coordination (à l’échelle d’un territoire élargi) »

http://accueilpourtous31.fr/orienter/partenaires-institutionnels/caf-31-haute-garonne/

Le Petit Prince a Dit

Le blog d’une maman d’un enfant autiste qui parle de l’autisme avec amour et humour : conseils pratiques, fiches de lectures, interviews d’adultes autistes, test, annuaire des professionnels respectueux de l’autisme… et une communauté de 5 000 personnes à rejoindre sur Facebook !

La petite casserole d’Anatole

Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole. Elle lui est tombée dessus un jour sans qu’on sache pourquoi. Elle se coince partout et l’empêche d’avancer. Excédé, il décide de se cacher…

Auteur : Isabelle Carrier
Éditions : Bilboquet
Durée : 4 minutes 08
Année : 2009

SCELLES Régine (ed) – Famille, culture et handicap

« Le handicap est interrogé par la culture, tout comme il interroge la culture de manière spécifique. Comment la culture influence-t-elle les pratiques de soin, d’accompagnement et de traitement des situations de handicap, pour le sujet et le groupe familial ?

Le traumatisme que génère le handicap affecte les liens aux autres, et plus particulièrement les liens entre enfants de la famille et entre les enfants et chacun des parents. Dans ces situations, la culture offre au sujet une manière de penser, de rêver, de fantasmer à propos des multiples expressions de la vulnérabilité humaine que représente le handicap. Elle propose ou impose un cadre pour affronter la réalité des pathologies et ses conséquences. Elle peut favoriser l’inclusion comme l’exclusion de la famille et du groupe social, favoriser ou entraver le travail de pensée de chacun des membres de la famille individuellement et collectivement. Ce livre propose des clefs pour comprendre les processus qui donnent à la culture tantôt des fonctions protectrices, tantôt aliénantes et traumatiques face au handicap d’un membre de la famille. »

Titre : Famille, culture et handicap
Auteur : Régine Scelles
Co-Auteurs : Alain Blanc, Drina Candilis-Huisman, Albert Ciccone, Yolande Govindama, Marie-Eve Hoffet-Gachelin, Simone Korff-Sausse, Monia Latrouite-Ma, Marion Mecarelli, Sylvain Missonnier, Genevieve Pierart, Roger Salbreux, Denis Vaginay, Jean-Pierre Warnier, Desire Marie Patrice Yameogo
Edition : érès
Collection : Connaissances de la diversité (collection dirigée par Charles Gardou)
Date : 2013

GARDOU Charles – La société inclusive, parlons-en ! Il n’y a pas de vie minuscule

« Une société n’est pas un club dont des membres pourraient accaparer l’héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. Elle n’est pas non plus un cercle réservé à certains affiliés, occupés à percevoir des subsides attachés à une « normalité » conçue et vécue comme souveraine.

Il n’y a pas de carte de membre à acquérir, ni droit d’entrée à acquitter. Ni débiteurs, ni créanciers autorisés à mettre les plus vulnérables en coupe réglée. Ni maîtres ni esclaves. Ni centre ni périphérie. Chacun est héritier de ce que la société a de meilleur et de plus noble. Personne n’a l’apanage de prêter, de donner ou de refuser ce qui appartient à tous. Une société inclusive, c’est une société sans privilèges, exclusivités et exclusions. »

Titre : La société inclusive, parlons-en ! Il n’y a pas de vie minuscule
Auteur : Charles GARDOU
Edition : érès
Collection : Connaissances de la diversité (collection dirigée par Charles Gardou)
Date : 2012