Accueillir, c’est laisser entrer, c’est recevoir l’autre, c’est le prendre en compte pour l’accompagner, l’amener à trouver sa place.
Accueillir, c’est aussi la manière de recevoir quelqu’un, de se comporter avec lui.
Accueillir le familier et la nouveauté, c’est recueillir l’histoire culturelle, sociale, familiale, particulière de chacun.
La reconnaissance de l’enfant dans sa globalité en réfléchissant à la meilleure manière de s’adapter à son identité et à celle de sa famille est alors essentielle.
L’idée d’une prise en charge globale, fait appel à la notion de maillage sur un territoire donné. L’éducation n’est pas que la responsabilité des familles : tous les adultes sont concernés (institutions, professionnels) dans une proximité qui va de pair avec la notion de territoire. Cette responsabilité partagée autour de l’éducation conduit à la visibilité des actions à mener. Ce partenariat engage alors le regard des institutions politiques et peut ainsi permettre de développer de nouvelles actions au cœur du territoire.
QUELS PARTENAIRES et Quel bénéfice pour un lieu d’accueil petite enfance?
→ Indispensables: les parents, la famille. Ce sont les premiers éducateurs, ceux qui vont nous apporter les informations nécessaires à l’accueil de leur enfant. A travers leurs transmissions, on peut trouver la continuité éducative entre la famille et le lieu d’accueil, mettre en commun les connaissances spécifiques, et mettre en œuvre le projet de vie de l’enfant.
Échanger avec les parents et croiser les regards sur l’enfant:
Ce qui se joue pour les deux protagonistes n’est pas d’arriver aux mêmes convictions ou aux mêmes pratiques, mais plutôt de partager un souci commun → celui de la recherche du bien-être de l’enfant et d’échanger en ce sens.
Pour l’enfant, sentir qu’une relation de confiance s’instaure entre le parent et les professionnels l’aide à mieux vivre la vie dans le collectif. Le parent transmet à l’enfant son ressenti, qu’il est d’accord avec le fait qu’il viennent à la crèche que les professionnels s’occupe de lui→ coucher, repas…)–> base sécurisante indispensable.
Les parents font partie d’un tissu social local ou bien la famille est isolée, souvent le handicap peut accentuer cette situation, et la crèche permet de retisser ce réseau: d’abord avec les professionnels, mais également entre familles.
Enfin, l’accord des parents pour intégrer le reste des intervenants est essentiel.
→ Les autres partenaires, sont tous ceux qui gravitent autour de l’enfant, et qui accompagner le projet de vie globale de la famille. Ils se dessinent en fonction des spécificités de l’enfant : PMI, Établissement de soins, Intervenant en libéral, Intervenant éducatif au domicile. Il appartient aux professionnels de la structure d’accueil de l’enfant, d’aller à la rencontre de ces partenaires, avec le soutien de la famille, et de tisser avec eux une collaboration solide et efficace, mettant l’enfant au centre de leur démarche.
→ Enfin, les partenaires politique, territoire: La notion de maillage sur un territoire donné engage aussi le regard des institutions politiques et peut ainsi permettre de développer de nouvelles actions au cœur du territoire. Il est important de pouvoir défendre ses projets, et les partager avec ceux qui sont à la base des politiques sociales et d’accueil petite enfance.
Nous sommes conscients de la prise de risque économique engendrée par chaque projet mené, mais nous sommes convaincus que c’est un des moyens de faire valoir ses pratiques et de recevoir le soutien des acteurs de la ville.
Mme T. éducatrice et M. P. stagiaire éducateur, en crèche associative
Vous souhaitez nous faire part de vos commentaires sur cet article ?
Merci d’utiliser notre formulaire en ligne.