GERNOT Béatrice – Une place pour Edouard

Edouard est né. Au début tout le monde était gai, puis quelque chose a changé… Quand un petit frère différent débarque à la maison ce n’est pas tous les jours facile mais avec l’amour tout peut s’arranger.

Handicap trisomie

MARLEAU Brigitte – LOLO

Moi, je m assois en arrivant à la garderie. Mais Lolo, quand il arrive dans le local, sur la pointe des pieds, il se met à danser. Lolo ne comprend pas les mots… Il faut lui montrer un dessin ou une photo. Mais Lolo, lui aussi, aime jouer et il me donne la main pour aller jouer avec le train.

Handicap : Autisme

SORIN Céline – MATACHAMOUA

Depuis toujours, dans la famille Ours de Fadélie on a 54 taches, de père en fils et de mère en fille, pas une de plus, pas une de moins. Mais voilà, à sa naissance, le petit Bélem n’a que 53 taches. On lui donne néanmoins le même nom que son grand-père.
Bélem grandit. L’amour de ses parents aussi.

Handicap mental
Il ne fréquente l’école que le matin, fait ce qu’il peut à son rythme et à sa manière. Et bien que tout ne soit pas toujours facile, Bélem se construit son monde merveilleux.
Céline Sorin aborde de face le thème du handicap, fait de cette différence une force, une singularité qui mérite toute l’attention, ce petit plus qui rend un être unique pour les autres. Elle relève délibérément la faiblesse, la défaillance, afin de révéler l’individualité,
insérant ça et là de malicieux petits clins d’œil philosophiques dans un texte sobre qui encourage l’émotion, soutenu par des illustrations aux tracés légers et aux nuances douces. Celles-ci agissent comme d’aériennes empreintes métaphoriques, habitées par une exubérance joyeuse et répétitive.
Une fois encore sa collaboration avec Célia Chaufrey lui permet d’aborder les notions de tolérance, de différence, d’enfances particulières.
On observe de belles capacités d’adaptation chez leurs interlocuteurs, perméables au changement, à la remise en question, ils évoluent sans s’effrayer.
Beaucoup d’amour maternel et paternel, beaucoup d’attention, et ce lien particulier à cet être différent, à sa façon si spontanée de répondre au monde, en symbiose avec l’extérieur.
La tache manquante de Bélem qui virevolte au vent nous interpelle en esquissant de symboliques variations et rappelle les magnifiques empreintes fossiles qui s’échouent sur les plages du pacifique, évoquant le voyage et l’océan comme le prénom Bélem, d’ailleurs…

YOUNG Ed – 7 SOURIS DANS LE NOIR

Sept souris aveugles tentent tour à tour de formuler des hypothèses pour percer le mystère d’une chose bien étrange qui leur fait face. Chacun explore ainsi une partie et donne une réponse, jusqu’à un petit souriceau qui aura l’idée d’explorer cette « chose » entièrement.

Handicap  :Cécité

JPA Accueillir l’enfant et le jeune handicapé

 

« Informer, faire réfléchir, donner des pistes pour susciter de nouveaux accueils ou des accueils plus concertés et plus complémentaires, telle est l’ambition de la Confédération JPA et de ses partenaires avec ce nouvel outil. …Il viendra aussi, nous l’espérons, grâce à la prise en compte de la différence, faire progresser une éducation citoyenne et solidaire pour tous. »

http://www.jpa.asso.fr/docs/JPA_31/BrochureHandicap31.pdf

GARDOU Charles – Parents d’enfant handicapé : le handicap en visage.

La responsabilité parentale constitue, sans nul doute, la tâche la plus engageante et difficile incombant à des êtres humains. Mais lorsque l’enfant est handicapé, elle se révèle bien plus délicate et complexe encore. Elle exige un courage souvent hors du commun pour affronter le quotidien et la force de se battre sur tous les fronts : avec les médecins, les éducateurs, les enseignants, les administrations… et les autres, qui ne viennent pas toujours à la rescousse quand ils sont attendus.

Ce livre conçu par Charles Gardou ne se contente pas d’expliquerce qu’il en est : il donne à comprendre les bouleversements existentiels que connaissent des parents projetés par le même canon dans l’univers du handicap.

Titre : Parents d’enfant handicapé

Auteurs :Charles GARDOU
Avec la participation de Jean-Benoit BALLE, Babeth BAULAND-DUPARC,Jeanine CHANTEUR, Henri FAIVRE, Paule GIRON, Gérard JOINNEAUX,Geneviève LAROQUE, Marie MAFFRAND, Mireille MALOT, Violaine VAN CUTSEM, Mary VIENOT, Michel VIENOT

Edition : érès

Collection : Connaissances de la diversité
érès poche – travail social & handicap – Connaissances de la diversité

2012

Rapport de l’UNICEF 2013

L’édition 2013 de La Situation des enfants dans le monde est consacrée à la situation des enfants handicapés. Le rapport examine les obstacles – du manque de dispositifs d’accès aux bâtiments aux attitudes méprisantes, de la non prise en compte dans les statistiques officielles à la discrimination – qui privent les enfants handicapés de leurs droits et les empêchent de participer pleinement à la société. Le rapport examine également quelques-uns des éléments clés des sociétés inclusives qui respectent et  protègent les droits des enfants handicapés, leurs fournissent un soutien adéquat ainsi qu’à leurs familles, et supportent leurs capacités – afin qu’ils puissent s’épanouir et apporter leur contribution au monde.

 

LA SITUATION DES ENFANTS DANS LE MONDE 2013 RÉSUMÉ

http://www.unicef.org/french/sowc2013/files/FRENCH-SOWC13-Ex_Summary_Lo-Res.pdf

Pourquoi notre regard sur le handicap change

Le handicap fait la une, depuis peu, et cela peut paraître surprenant, parce que même si le mot n’est pas tabou, le handicap n’est pas quelque chose dont nous avons spontanément envie d’entendre parler ou que nous aimons voir. Sans être un monstre d’intolérance, chacun d’entre nous doit admettre que le face-à-face avec le handicap le met généralement mal à l’aise.

Les raisons de notre malaise

Plusieurs raisons à cela. La psychanalyse répondrait que cela renvoie à une peur primaire et inconsciente de la contagion : via le seul regard, la crainte d’être touché à son tour, d’être atteint. Pourquoi ? Parce que nous sommes hantés par un sentiment plus ou moins fort et inconscient de culpabilité : pourquoi lui et pas moi ? Est-ce que je ne le « mérite » pas, moi aussi ? Est-ce que cela ne va pas m’arriver, moi qui aie eu telle attitude, telle pensée, telle parole… ? C’est comme si, au fond de nous, et de façon tout à fait irrationnelle, le handicap tenait lieu de châtiment.

Par ailleurs, le handicap interroge et bouscule ce que nous appelons la normalité. Il ne rentre pas dans son moule, il ne suit pas ses règles et cela nous insécurise. Surtout dans une société où la norme sociale pèse si lourdement.
Enfin, et toujours dans ce jeu de miroir et d’identification, le handicap nous confronte à ce que nous refoulons pour bien vivre au quotidien : la conscience des limites du vivant, du risque de l’amoindrissement, du « déficit ». Il nous renvoie à la fragilité en général et à toutes nos fragilités en particulier. Tout ce qui fait que, au fond, nous sommes tous handicapés chacun à sa façon, parce que nous avons tous des failles, des traumatismes, des faiblesses.

 Vers une meilleure acceptation

Mais ce succès signifie-t-il pour autant que l’on aurait moins peur, aujourd’hui, de tout ce que représente le handicap ? Tout d’abord, multiplier les débats, les actions qui rendent visible le handicap participe, de toute évidence, de la banalisation, donc de l’acceptation du handicap. Ou plus généralement de la différence.

La personne handicapée c’est l’autre, avec un grand A, le différent de moi. Donc plus nous sommes amenés à voir, à vivre parmi des personnes « différentes », plus nous acceptons ces différences, moins elles nous inquiètent. C’est aussi simple que cela. Même si cela est loin d’être acquis, parce que c’est un long processus et qui rencontrera toujours des résistances intérieures, inconscientes, mais avec plus de souplesse et de douceur.

Face à nos propres fragilités

Par ailleurs, si le handicap renvoie chacun de nous aux limites du vivant et à nos fragilités, cela signifie également que nous sommes davantage prêts à les accepter aujourd’hui.

Retrouver du lien

Il est peut-être d’autant plus facile aujourd’hui de s’identifier à des personnes handicapées qu’on ne s’est sans doute jamais senti tous aussi vulnérables. Nous avons besoin de nous retrouver autour de ces notions de fragilité et de vulnérabilité. Sinon pour faire front, en tout cas pour faire lien.

Extrait Psychologie nov 2011

Un partenariat crèches CAMSP

Le partenariat réalisé entre les crèches accueillant des enfants déficients visuels (DV) et le CAMSP DV (Centre d’Action Médico Sociale Précoce pour Déficients Visuels) est très enrichissant… Article paru dans « Info Pro, la lettre du réseau D&PE – Numéro 16 – Octobre 2010 »

 

 

Enfance et handicap : témoignages de parents

Un réseau RIIEH a été créé avec la participation de communes du Nord Pas de Calais et l’association des papillons blancs pour favoriser l’accueil de l’enfant en situation de handicap dans les crèches, les haltes garderie et les crèches familiales.