A corps dansant, c’est l’histoire d’une aventure chorégraphique portée par des enfants valides, d’autres scolarisés à l’institut d’éducation motrice (IEM) de La Marrière, à Nantes, accompagnés par des danseurs burkinabés. La force de ce court-métrage de six minutes ? Bruno Ometak lui-même s’en étonne. « Quand les larmes ont coulé, la première fois que j’ai filmé les enfants de La Marrière, j’ai su qu’il se passait quelque chose. C’est très étrange de recevoir cette émotion, même au travers de la caméra, alors que filmer est une opération très technique. »
C’est un magnifique court-métrage que celui présenté par Bruno Ometak. Le réalisateur nantais est le lauréat de la 11e édition de Regards croisés qui a révélé son palmarès, vendredi 8 novembre 2019, au Palais du Grand large, à Saint-Malo. Axé sur la thématique Métiers et handicaps, ce festival de courts-métrages est porté par l’association l’Hippocampe et sa présidente, Mireille Malot. Il a fait, cette année, le choix d’un film traitant de l’enfance handicapée.
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